Quelques extraits :

Alain d'Iribarne : "Aujourd’hui, ce qui est mesuré est présenté comme la vérité par rapport au subjectif. L’enjeu de ce type d’outils est d’être bien vigilant sur la façon dont on interprète les résultats obtenus. Ce n’est en effet pas évident de prendre en compte toutes les interdépendances qui existent au sein d’une organisation. C’est l’usage managérial de tous ces outils qui est déterminant. Sans compter qu’il ne faut pas oublier qu’il faut aussi savoir intégrer l’Irrationnel pour devenir un bon manager. En clair : on peut avoir de très bons outils et être un très mauvais manager et inversement être un très bon manager sans avoir les bons outils."

Jacques Fradin : "Le ressenti fait partie de l’intelligence émotionnelle qui est au centre de la gestion des entreprise. L'entreprise a intérêt à faire attention à la qualité du ressenti et donc à créer des facteurs d’engagement, de motivation qui sont éminemment individuels mais peuvent être aussi des éléments de dialogue. Ces outils de mesure sont donc utiles car ils permettent de focaliser l’attention, dans des entreprises qui se veulent avant tout performancielles. Mais attention à bien contextualiser et ne pas s’interdire des examens complémentaires et surtout s’attacher à la cohérence de ce type d’enquête avec les objectifs que l’on poursuit, car il n’existe pas d’outil universel qui satisfasse tout le monde, la contextualisation reste essentielle."