Par Alain SMITH, responsable de marques FCBA

 

1- Sécurité :

Tout accident d’un collaborateur engage la responsabilité de son employeur… le respect des critères de sécurité doit être la 1ère préoccupation ! Pas d’angle vif, pas de zone de pincement de doigt, tous les tubes doivent être obturés, stabilité du siège quand on s’assoit sur l’avant ou encore en se basculant en arrière, stabilité du bureau quand on s’assoit sur le bord de la table de convivialité, stabilité de l’armoire à l’ouverture de tous les tiroirs chargés de dossiers ou des portes… Traquer tous les risques d’accident est la première motivation des normes européennes de mobilier de bureau. Le comportement au feu des sièges rembourrés doit aussi être prouvé (allumabilité à la cigarette… ou à l’incandescence de l’éclat d’une lampe allogène qui explose).
 

2- Adaptabilité :

Quand on reste assis pendant 8 heures, sur un poste de travail mal adapté on prend de mauvaises postures… Mal de dos, TMS… cela peut conduire à des arrêts de travail répétitifs. Et surtout : on est plus productif avec un poste de travail bien adapté ! Dimensions respectées, réglages intuitifs du siège, mécanisme synchrone de l’assise et du dossier, volume optimal pour l’emplacement des jambes sous le plan de travail… voire bureau ajustable en hauteur selon les activités de la journée. Tous ces réglages doivent facilement accessibles et compréhensibles par l’opérateur qui en est le 1er acteur. Une petite formation par le fournisseur peut être un « + » très utile, ou à défaut une notice d’utilisation bien faite.
 

3- Bruit : 

Le développement de bureaux partagés (les fameux « open space ») est souvent facteur de déconcentration et de fatigue inutile. Un cloisonnement acoustique, des matériaux absorbant les bruits, mais aussi la traque à la coulisse de tiroir qui grince ou au mécanisme de siège qui couine !
 

4- Résistance & Durabilité : 

Un achat de mobilier de bureau est prévu pour durer au moins 5 ans, voir 10 ans et plus… Les critères de sécurité pour l’utilisateur doivent être assurés sur toute cette durée. Mais après 6 mois d’utilisation que devient un siège si la mousse de rembourrage s’effondre ou si le tissu est complètement râpé, si le plateau de table se décolore ou est complètement usé… Les caractéristiques d’un siège de bureau, d’une table de travail ou d’un rangement doivent conserver toute leur fraîcheur et leur aspect initial. Si les normes européennes sont strictes sur le maintien des performances de sécurité dans le temps, le maintien de l’aspect dans le temps est exigence supplémentaire qui n’est pas prévue (cf. prescriptions NF Bureau Sécurité Confortique)
 

5-Environnement :

Il est maintenant prouvé qu’un mobilier de bureau respectueux de notre environnement n’est pas plus cher, n’est pas moins confortable ni durable, et peut être tout aussi beau… c’est une question de volonté éco-citoyenne ! Les critères à prendre en compte concernent l’origine des bois qui doivent provenir de forêts gérées durablement (PEFC…), l’utilisation de panneaux de bois à faible dégagement de formaldéhyde certifiés E1, l’application de vernis ou peintures à teneur limitée en métaux lourds conforme à la norme NF EN 71-3 et à faible dégagement de solvants (finitions à hauts extraits secs, hydro, poudres…), l’utilisation de matériaux facilement séparables en fin de vie et dont la matière est marquée pour être recyclés, la préférence de meubles livrés démontés pour une optimisation des volumes de transport et l’utilisation d’emballages facilement recyclables ou multi-rotation, la fourniture d’une notice d’entretien et la possibilité de pièces de rechange pour prolonger la durée de vie du mobilier… Tous ces critères sont définis au référentiel NF Environnement – Ameublement.