Il était logique que l’innovation et la créativité qui sont quotidiennement mises au service de l’efficacité et de la compétitivité de l’entreprise soient également appliquées à l’aménagement du bureau et à ses équipements, avec le même objectif : améliorer la contribution productive tout en maîtrisant au plus près les coûts qui s’y attachent.

Ce qui, de manière plus concrète mais aussi plus normative, pourrait se traduire de la manière suivante : le « bon » bureau est celui qui, par la qualité des espaces de travail et de vie qu’il offre à ceux qui y travaillent, et par les équipements qu’il met à leur disposition, favorise l’expression de leur créativité et mobilise leurs capacités d’innovation au service de la compétitivité de l’entreprise qui les emploie, tout en leur procurant le plus possible de satisfaction.*

On entend d’ici les commentaires goguenards : « Le bien-être au travail ? La belle vie tant que vous y êtes… Au pire : une incitation à la paresse. Au mieux : un luxe pour entreprise du CAC 40 ! une utopie de doux rêveur ! une lubie de philosophe ! une danseuse de patron désœuvré… »

Un mot dans cette définition aurait dû faire taire ces esprits forts : celui de « compétitivité ». Ce n’est pas en effet pour elle-même, ni d’ailleurs pour le seul profit des salariés qu’il importe de promouvoir le mieux-vivre au travail : c’est, par un altruisme bien compris qui n’est pas loin d’être de l’égoïsme, pour faire progresser l’entreprise et améliorer sa profitabilité. En clair : la qualité de vie au bureau devrait être considérée comme indissociable de la rationalisation du processus productif, et un investissement d’autant plus rentable qu’il permet de limiter les coûts économiques et sociaux, directs et indirects, liés aux mauvaises conditions de travail : absentéisme, maladies, dégâts collatéraux chez les proches des salariés…

Après avoir passé au crible l’organisation du travail et le style de management, la localisation de l’entreprise et sa desserte par les transports, la morphologie du bâti et des espaces de communications, voyons maintenant comment la qualité des aménagements et des équipements du bureau peut contribuer à la réalisation de ces objectifs. Et, par la même occasion, rassurons les sceptiques s’il en reste à ce stade…

* D’une certaine façon, ce besoin d’innovation en rejoint un autre, qui se traduit par la nécessité de prendre en compte la responsabilité sociale et environnementale (RSE) dans le pilotage stratégique des entreprises : Dans l’un et l’autre cas, il s’agit de se montrer capable de créer de la valeur sans creuser les inégalités et sans détruire les salariés. Voir à ce sujet Les Échos, 3 novembre 2011, pages « Spécial développement durable ».

 

 

Aménagement haut de gamme pour leader high-tech : bose france à Saint-Germain-En-Laye

La filiale française de Bose, implantée à Saint-Germain-en-Laye, a quitté ses locaux en bâtiment partagé pour s’installer quelques mètres plus loin, dans un immeuble dédié. Sur les directives du président, Patrick Perrin, tout a été repensé. Le défi relevé par Gil Bakhtiar, architecte et designer, était osé : comment conjuguer une ambiance confortable et chaleureuse avec le minimalisme traditionnellement associé à l’univers de la haute technologie qui est celui de Bose ?

Les bureaux, jusque-là mal adaptés, ont été entièrement revus. Le bâtiment, ouvert aux clients, devait être plus attractif. L’espace d’accueil, qui faisait cruellement défaut auparavant, a été particulièrement soigné. Une zone d’attente spacieuse, meublée de fauteuils clubs et d’une table basse dessinés par l’architecte, met en scène les produits de l’entreprise qui sont subtilement intégrés dans le décor.

Pour souligner la pérennité des matériels haut de gamme commercialisés par Bose et contraster avec leur aspect high-tech, l’architecte a utilisé des matériaux à la fois naturels et durables, comme le bois pour les murs et le cuir pour les sièges. La touche finale est donnée par une profusion de plantes vertes et d’orchidées.

Tranchant avec ce décor, la banque d’accueil évoque un point de mire, avec un signal rouge surmonté d’un lustre immaculé en forme de nuage. Sur la droite, un petit « back-office » pour les archives et le courrier est cerclé d’un mur de verre opaque incrusté de circuits imprimés.

Communiquant avec l’espace d’accueil, un auditorium propose des démonstrations. Enfin, dernière touche, un espace « boutique » a été créé, qui est la réplique exacte, avec son code couleur, du corner BOSE que l’on trouve dans les grands magasins.

Source : site Internet Actineo.

Esthétique et design : l’adn de Vente-privée.com

Les choix faits par Vente-privée.com en matière d’esthétique et d’aménagement étaient inscrits dans l’ADN de l’entreprise, dont le fondateur, féru d’art contemporain et de design, a toujours eu à cœur d’offrir à ses collaborateurs des conditions de vie et de travail propices à leur épanouissement :

« Nos locaux sont beaux, bien conçus et bien décorés. Ils sont à l’image de ce que nous voulons faire pour nos marques clientes. Pour autant, je n’ai jamais entendu quiconque dire qu’ils sont luxueux.

Un effort certain a en revanche été fait sur le mobilier : les dirigeants de l’entreprise souhaitent que chacun travaille dans de très bonnes conditions matérielles et nous avons donc acquis, notamment, des fauteuils de bureau relativement onéreux. »

Source : Christine Lanoë, DRH de Vente-privée.com, Rencontre Actineo « Investir en temps de crise, bureaux (+) ou bureaux (-) 6 novembre 2010.

 

La qualité de l’aménagement des espaces une composante de l’identité de l’entreprise

Par leur environnement, leur aménagement, leur décoration, leur atmosphère, les locaux de l’entreprise la « donnent à voir », à ses propres yeux comme à ceux des autres.

Ainsi, de même qu’on parle de la signature d’un architecte, d’un designer, ou d’un peintre qui singularise au premier coup d’œil un immeuble, un objet ou un tableau, il y a une « signature » de l’entreprise, un je-ne-sais-quoi que l’on perçoit immédiatement, souvent sans s’en rendre compte, quand on l’aborde et qui vous dit : « Voilà ce que je suis. » Cette signature peut-être plus ou moins consciente et assumée, plus ou moins travaillée et contrôlée. Plus ou moins forte, plus ou moins moderne, plus ou moins osée… Peu importe, elle interpelle tous ceux qui, à un titre ou à un autre, d’une façon ou d’une autre, sont concernés par l’entreprise. Il s’agit donc bien d’une composante essentielle de sa communication, et plus encore de son identité.

C’est ici qu’interviennent le choix et la mise en œuvre des matériaux, de la décoration, des éclairages, du mobilier et du design pour les équipements et, bien sûr aussi, pour l’immobilier. Autant d’éléments qui concourent à la création d’une ambiance de vie et de travail qui est certes importante en interne, on l’a vu, mais qui l’est aussi pour les partenaires extérieurs, et même pour les simples citoyens qui se sentent concernés par « leurs » entreprises.

Au même titre que le prestige et l’image de marque, la publicité, le packaging des produits, le site et le blog Internet ou, à un degré moindre la qualité de l’accueil téléphonique ou physique des visiteurs, l’aménagement des espaces de bureau s’inscrit donc dans un système de signes qui produisent du sens, qui disent ce que l’entreprise a envie d’être… Et la qualité de cet aménagement va, consciemment ou non, être confrontée et comparée à celle de toutes les autres composantes du système. Elle ne peut donc pas détonner sans risquer d’entacher l’ensemble.

 

La qualité de l’aménagement des bureaux dépense ou investissement ?

« Le prix s’oublie, la qualité reste ! », comme l’énonçait sentencieusement un des tueurs du film culte Les Tontons Flingueurs. Certes, mais en période de crise, chaque euro compte. Ce qui, ramené à nos préoccupations, peut se traduire ainsi : « Parier sur l’amélioration des aménagements et des équipements du bureau ? Oui, évidemment, vous nous avez convaincus que c’était rentable. Mais à quel coût immédiat ? Et à quelle échéance ? Si quelques entreprises très riches peuvent dépenser sans compter, ce n’est pas la majorité. Nous faisons plutôt partie de celles qui se battent au jour le jour pour préserver leurs marges et même pour survivre. Alors, ne serait-il pas possible de limiter la mise de fonds et la durée des immobilisations, et de faire de la qualité à « petit prix ? »

Les professionnels de l’aménagement et du mobilier de bureau se sont attaqués à ce challenge. Ils ont compris que leurs clients ne veulent pas simplement un meuble mais une solution d’équipement capable d’offrir à leurs salariés des conditions de confort optimal, afin que l’entreprise en tire un maximum de bénéfices. Ils ont donc adapté leur outil de production pour pouvoir répondre aux attentes du marché. C’est aujourd’hui chose faite et, de la série industrielle au sur-mesure en passant par les produits personnalisés, ils sont à présent en mesure de satisfaire les demandes de plus en plus variées et de plus en plus pointues des architectes, des conseils immobiliers et des clients finaux – le tout à des prix qui restent compétitifs.

Ils ont par ailleurs su s’adapter à un marché qui est devenu extrêmement concurrentiel, avec d’un côté des acteurs de la grande distribution (qu’ils vendent sur catalogue ou en cash and carry, comme Ikea, qui a ajouté à son offre l’équipement de bureau au confluent entre le professionnel et le domestique), et de l’autre, des aménageurs du monde de l’immobilier qui répondent aux appels d’offres en assurant la fonction d’intégrateur et qui deviennent ainsi des donneurs d’ordre pour les équipementiers, ces derniers étant dès lors réduits au rôle de sous-traitants.

 

Pour « faire la différence », les industriels de l’aménagement et du mobilier de bureau se sont engagés dans une politique d’amélioration constante de la qualité, tant de leurs produits que de leurs process de fabrication. La plupart de ceux qui sont présents en France sont certifiés dans tous les sens (ISO 9001 pour la qualité, ISO 14001 pour l’environnement, OHSAS 18001 pour la santé et la sécurité, ISO 26000 pour la responsabilité sociétale). Ils proposent, à travers leurs marques de certification de produit, des mobiliers répondant à des critères de plus en plus stricts (NF Office excellence certifié et NF Environnement) :

• Critères d’usages : exigences en termes de dimensions (affinées grâce aux études anthropométriques dont on dispose), de solidité, de résistance aux chocs et au feu, de sécurité électrique, de durabilité (résistance à l’usure, à la lumière…), d’ergonomie et de confort physique.

• Critères de santé (bas taux de formaldéhyde).

• Critères environnementaux, avec notamment des mobiliers éco-conçus, dont l’impact sur l’environnement est limité et avec, en 2012, la mise en place d’une filière de recyclage de mobilier en fin de vie.

• Critères sociétaux enfin, depuis 2011 (équité et diversité, santé et sécurité, parties prenantes…).

Pour autant, la réponse adaptée, l’innovation qui apporte un vrai bénéfice en termes d’usage, la qualité réelle… tout cela a un prix qu’il faut rentabiliser.

La qualité de l’aménagement des bureaux une rationalité gestionnaire bien comprise

Les nouvelles façons de travailler au bureau imposent de nouvelles réponses-produits si l’on veut que les salariés soient productifs. L’offre actuelle permet de couvrir à peu près tous les besoins :

• Mobilier adapté aux postes de travail sédentaires, particulièrement ergonomique avec des tables réglables en hauteur et des rangements de proximité permettant un accès aisé aux dossiers et aux documents.

• Mobilier plus simple et surtout très flexible et reconfigurable, adapté aux espaces de travail dédiés aux équipes.

• Mobilier complètement adapté aux boxes individuels.

• Mobilier de direction en placage ébénisterie (toujours demandé !) pour les bureaux individuels des dirigeants et des cadres dirigeants.

• Sièges de bureau de plus en plus ergonomiques et confortables, qui permettent même de faire la sieste.

• Mobilier, sièges, écrans, tables reconfigurables ou non, etc., pour les salles de réunion, quelle que soit leur taille.

• Rangements latéraux multifonctions pour ranger et classer, bien sûr, mais aussi pour isoler visuellement et phoniquement.

• Bibliothèques et rayonnages pour les espaces de partage.

• Assises de tous types (poufs, sofas, banquettes, canapés, avec ou sans dossiers hauts pour une isolation phonique adaptée à l’espace ouvert), ainsi que les tables et tablettes qui vont avec.

• Mobilier pour les restaurants, les auditoriums, les terrasses et les jardins, sans oublier les espaces d’accueil et d’attente, dans lesquels le mobilier et le siège empruntent leurs codes (esthétiques, de couleurs, etc.) à l’univers domestique.

Un mobilier dont les fonctions et les coloris correspondent aux besoins et aux goûts de ceux qui les utilisent contribuera à créer un plus grand sentiment de bien-être et d’appartenance à l’entreprise.

Il y a là une chance réelle de motiver et de responsabiliser son personnel pour une fraction seulement des coûts salariaux.

Dans ces conditions, on conçoit que l’aménagement puisse être un investissement rentable à moyen terme, puisqu’il se traduira par une meilleure performance des salariés, par une baisse de l’absentéisme, du stress et de l’agressivité ambiants, par une diminution de certaines maladies (troubles musculo-squelettiques, mal de dos, troubles visuels, et pathologies psychosociales diverses), par un accroissement de la motivation et de la créativité des équipes, une plus grande valorisation et une meilleure fidélisation des collaborateurs, sans oublier, on l’a vu, une amélioration de l’image de l’entreprise elle-même.

Pour preuve, nombre de sociétés qui ont compris l’intérêt d’investir dans l’innovation, l’ergonomie, le confort et la qualité ne font plus du prix le critère prioritaire de leurs appels d’offres et leurs cahiers des charges

Des locaux bien situés, limneux et agréables : TVLOWCOST de paris 18e à paris 17e

« Comme son nom l’indique, TVLowCost est une agence spécialisée dans la publicité télévision à bas coût. Elle a été créée en 2004, à partir d’un constat simple : le budget d’une campagne publicitaire télé de grande envergure étant exorbitant – et plus cher d’une année sur l’autre –, peu d’annonceurs potentiels y avaient accès. Le temps était donc venu de lancer un nouveau type d’agence…

Les premiers locaux de TVLowCost, dans le 18e arrondissement, n’étaient pas très agréables. Ils manquaient de lumière, ce qui les faisait ressembler à une grande cave, voire un local à poubelles ! Une image très « low-cost » donc, et même un peu trop ! D’où notre déménagement vers des bureaux très modernes, très lumineux. Rétrospectivement, c’est vraiment le jour et la nuit !

Dans nos nouveaux locaux, c’est l’open space qui domine, réchauffé par un jardin intérieur, des plantes, du parquet. Tout le monde n’a pas son bureau attitré. Moi, par exemple, je n’en ai pas, ni de secrétaire. Cela ne pose pas de problème : nous fonctionnons en toutes petites équipes, et sans hiérarchie : tous les associés ont, vis-à-vis des clients, le même statut, le même pouvoir. Pour nous, c’est un gage d’efficacité. 

Quand nous avons quitté le 18e arrondissement de Paris pour le 17e, nous avions eu peur que nos nouveaux bureaux ne soient jugés trop « luxueux » par nos clients. Nous nous sommes vite rendu compte que cela n’avait pas d’importance, tant que la logique, la philosophie et, surtout, les tarifs de TVLowCost ne changeaient pas.

De toute manière, nos bureaux actuels sont bien situés, agréables à vivre, mais ils n’ont rien d’ostentatoire. Et, comme je l’ai déjà dit, nous ne nous sommes pas meublés avec du design ruineux. Malgré tout, l’investissement a été significatif. Mais pour nous, la qualité de vie de nos collaborateurs n’a pas de prix, surtout qu’elle leur permet d’être plus performants – et c’est le cas.

Comme la plupart de nos clients sont basés en province, nous leur avons dit qu’ils étaient chez eux chez nous, et que donc nos locaux étaient « leur maison ». 

Preuve qu’ils s’y plaisent : ils sont de plus en plus nombreux à venir nous rendre visite dans nos nouveaux bureaux parisiens, et même à y travailler quand ils sont de passage dans la capitale ! »

Source : Jean-Paul Tréguer, président de TVLowCost Rencontre Actineo « Investir en temps de crise, bureaux (+) ou bureaux (–) ? » 6 novembre 2010.

Valoriser pour fidéliser : l'exemple de Price Minister 

Dès sa naissance (et alors même que cela représentait un investissement non négligeable pour une entreprise qui venait de voir le jour), Price Minister a tenu à disposer de bureaux agréables situés au centre de Paris, car nous estimions qu’il s’agissait de conditions essentielles pour attirer des collaborateurs de qualité et pour les fidéliser. Dans un secteur très concurrentiel comme celui de l’informatique, il est indispensable de proposer aux salariés des avantages au-delà du salaire.

Avec ses effectifs relativement limités, Price Minister a la chance de pouvoir regrouper ses 170 salariés sur un seul et même site. Avec deux avantages : tout le monde se connaît, et l’ambiance de travail permet à l’entreprise d’être particulièrement réactive par rapport à des acteurs plus importants.

Cette proximité permet aussi de développer un très fort sentiment d’appartenance. Price Minister a d’ailleurs à cœur d’inviter régulièrement ses réseaux commerciaux au siège, notamment en organisant un déjeuner mensuel. Il est important que les salariés soient fiers de travailler pour leur entreprise et qu’ils adhèrent à sa vision.

Source : Pierre Kociusko-Morizet, ancien président-directeur général de Price Minister Colloque Actineo, « Les nouveaux environnements de la performance », 4 décembre 2007.

Se détendre pour mieux travailler : l’exemple de Sinequa

Un salarié qui se sent bien dans son cadre de travail est un salarié productif et performant. C’est ce qui a conduit Sinequa à quitter Ivry pour implanter son siège social dans le centre de Paris. La quête de la qualité de vie au bureau a été une priorité constante : « Le travail, on y passe énormément de temps, c’est comme une deuxième maison », explique Elisabeth Mateos, assistante du président. Nous avons voulu faire de la cafétéria un vrai espace détente dans un esprit « cocon », avec canapé, table et chaises de salle à manger, réfrigérateur, micro-ondes, machine à café, lave-vaisselle… pour que nos collaborateurs se sentent comme chez eux. Il y a même une Wii ! ».

Pari gagné : de l’avis général, la console de jeux aide à se défouler avant ou après des phases de travail intenses. Et si pour l’instant elle semble séduire surtout les jeunes venant du monde informatique, elle gagne un public de plus en plus vaste.

Source : site Internet Actineo

L’aménagement des bureaux : un élément stratégique

Pour nous, l’aménagement des bureaux est un élément stratégique de management. Offrir du confort et un cadre de travail agréable à nos salariés, c’est leur témoigner de la considération. Cela crée aussi de la motivation et de la fierté d’appartenir à l’entreprise. Dans nos métiers du design, c’est aussi une façon formidable de sensibiliser nos juniors à l’esprit et aux références de notre agence. Chez nous plus qu’ailleurs encore, la bonne qualité de vie au travail reflète la qualité de nos projets.

Suite à notre emménagement dans de nouveaux locaux à Saint-Ouen où nous avons tout particulièrement soigné le cadre et le confort, nous avons réalisé une enquête pour vérifier la pertinence de nos choix. Sur nos 70 salariés, une très grande majorité s’est déclarée mieux organisée, plus efficace et plus performante grâce à sa meilleure qualité de vie au travail, et a relevé une meilleure communication entre les services, une bonne ambiance et une plus grande facilité à gérer les projets.

Dernier indice significatif : tous ou presque ont dit leur motivation et l’envie de rester longtemps dans l’entreprise. Nous allons donc continuer à consacrer, année après année, des investissements significatifs à l’aménagement des espaces et au mobilier de bureau : 5 % de notre chiffre d’affaires annuel.

Source : interview d’Olivier Saguez, président de Saguez & Partners, Site Internet Actineo.

 

 

Et si tout était une question de design et d'ambiance ?

L’art contemporain est de plus en plus fait d’atmosphères et d’expériences d’atmosphères, et de moins en moins d’objets. Il rejoint le décoratif et devient, dans certains cas « un art auquel on ne fait pas attention ». Cet art décoratif fait l’environnement ambiant et pèse considérablement sur l’expérience du monde de chacun. Il est l’art des décisions cachées, prises en silence, de façon implicite (choix de couleurs, d’éclairage, de mobilier, de décoration… et de sons).

L’expérience esthétique revêt donc de plus en plus une dimension « ambiantale », cette dernière passant parfois au premier plan. Les objets font un décor, un décor fait l’ambiance. Toutes les questions relatives à l’aménagement de bureaux ne peuvent pas passer sous silence cette dimension ambiantale. Au-delà des normes définies par le droit du travail, au-delà des pratiques de décoration et des objets décoratifs, il est essentiel de prendre en compte cette dimension à la fois diffuse et omniprésente de l’environnement et de l’ambiance. […] Aujourd’hui, une dimension essentielle du renouvellement de la décoration et de l’aménagement est cette question de l’ambiance, du détail architectural, de la nature du matériau, du travail de la lumière et du son. À noter à ce titre que le design sonore des espaces prend de plus en plus d’importance. Cela ne va pas sans poser problème : nombre de ces éléments ayant trait au design sonore sont impalpables, et difficilement synthétisables. La principale question posée est la suivante : dans quelle mesure cette dimension ambiantale s’accorde-t-elle avec les goûts des usagers et, naturellement, la nature des activités ?

Source : Yves Michaud, philosophe, directeur de l’Université de tous les savoirs, Rencontre Actineo « Des bureaux innovants, à quoi ça sert ? » du 18 janvier 2010.